La qualité et la diversité du patrimoine naturel de la baie du Mont-Saint-Michel sont reconnues aux niveaux international, communautaire et national.
Pour répondre à ces exigences réglementaires et aux objectifs de l’étude d’impact, le programme de suivi doit accompagner le projet sur le long terme et permettre, si nécessaire, une optimisation de la gestion des ouvrages.
Zone humide d’importance internationale, patrimoine mondial de l’UNESCO, site Natura 2000 aux titres des directives européennes « Habitats » et « Oiseaux », ZNIEFF couvrent tout ou partie du territoire de la baie. Ces divers statuts sont complémentaires et ont pour beaucoup des implications réglementaires visant à préserver l’extraordinaire biodiversité du site.
Depuis le 22 septembre, l'Île d'Aucy, située au Sud de l'Anse de Moidrey, est aménagée pour la création de 0,9 hectare de roselières. Les travaux seront finalisés mi-novembre.
A partir du 19 octobre, 0,7 hectare de roselières seront créées dans le parc de stationnement du Mont-Saint-Michel.
Au total, 7 sites du pourtour de la baie du Mont-Saint-Michel sont concernés par ces aménagements, qui viennent compenser la disparition des roselières du Couesnon suite au curage du fleuve.
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Depuis juin 2012, le Syndicat Mixte réalise un suivi de la colonie de phoques de la baie du Mont-Saint-Michel.
Cliquez sur l'image pour télécharger la synthèse des résultats 2012
Deux plantes protégées en Basse-Normandie se sont développées sur la digue-route du Mont-Saint-Michel qui va bientôt être détruite : une graminée annuelle, la Crételle hérissée (Cynosurus echinatus) et une plante arbustive vivace, la Soude vraie (Suaeda vera).
Dans le cadre d’une dérogation préfectorale, le Syndicat Mixte a été autorisé à les transférer sur des sites d’accueil favorables pour permettre leur conservation.
Les opérations ont débuté avec une phase d’étude dès 2008 sous la supervision du bureau d’études Thema Environnement.
Pour la Crételle hérissée, une phase d’essai a été réalisée depuis 2010, avec des semis de graines et un transfert de 100m² de terre végétale (terre issue de la digue-route contenant le stock de graines), sur deux sites d’accueil à proximité.
Crételle hérissée (Cynosurus echinatus)
3 autres espèces accompagnatrices, non protégées mais rares localement, ont été incluses dans ce transfert : le Trèfle à folioles étroites (Trifolium angustifolium), le Tordyle majeur (Tordylium maximum) et la Scabieuse maritime (Sixalix atropurpurea subsp. maritima).
Trèfle à folioles étroites Tordyle majeur Scabieuse maritime
(Trifolium angustifolium) (Tordylium maximum) (Sixalix atropurpurea subsp. maritima)
Si le transfert de terre végétale a tout de suite montré son efficacité avec le développement depuis 2010 des plantes sur le site d’accueil, 2012 marque la première année du développement des graines semées.Le transfert définitif de la station végétale de la digue-route sera réalisé sur le nouvel ouvrage d’accès à partir de fin 2013. Un transfert complet de terre végétale sera mis en œuvre sur les versants de la nouvelle digue.
La Crételle hérissée conservera ainsi sa vue imprenable sur le Mont.
En mars 2012, le pied de Soude vraie (Suaeda vera) qui s’était développé près du parking des autocars, a été transplanté au sein d’une population naturelle sur l’estran de Saint-Vaast-la-Hougue (50).
Pied avant transfert Pied après transfert
Les visites de suivi de ce printemps montrent que l’arbuste a bien réagi au transfert, avec des signes de reprise au pied (jeunes pousses).
Pour l’ensemble de ces opérations, le suivi scientifique se poursuivra pendant plusieurs années pour s’assurer de leur réussite et ajuster la gestion des sites si nécessaire.
Bureau d’études Biotope/GONm/Bretagne Vivante
Les résultats de la première des 5 années de suivi de la petite baie après implantation du barrage sont basés sur un échantillonnage, elles ne peuvent prétendre à une vision exhaustive de l’utilisation de la petite baie par l’avifaune. Des données relatives aux stationnements, à l’alimentation et la phénologie des principales familles observées dans la petite baie au cours de cette première session de suivi ont été recueillies.
Les principales familles d’oiseaux qui utilisent la baie en effectifs importants et réguliers sont les limicoles, les anatidés, les laridés avec un suivi spécifique sur certaines espèces: la Barge à queue noire et le Courlis cendré pour les limicoles, le Tadorne de Belon et le Canard colvert pour les anatidés.
Au cours de cette première année de suivi, l’observation du comportement des oiseaux au cours du lâcher d’eau du barrage, montre que ces derniers sont peu affectés par la chasse. Cette opération engendre généralement des mouvements localisés et de faible amplitude des oiseaux posés aux abords du Couesnon. Les oiseaux qui sont posés sur le chenal sont quant à eux poussés vers l’aval par le courant.
Entre le barrage et le Mont, le Couesnon a subi de fortes modifications en fin d’année 2011 par les aménagements hydrauliques aval en cours qui font partie intégrante du projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel (amorce du chenal ouest, démantèlement du cordon d’enrochements du XIXe siècle visant à canaliser le Couesnon, terrassements à l’emplacement des futurs épis). Les impacts relatifs à ces changements pourront être analysés à partir de 2012.
Zoom sur quelques espèces
Canard Colvert
Les effectifs de Canard colvert sont importants dans la petite baie et tournent autour du millier d’individus entre août 2010 et janvier 2011. Les stationnements principaux se situent entre le barrage et le Mont sur le Couesnon, à l’est de Tombelaine dans le chenal nord de la Sée-Sélune, un peu à l’ouest de Tombelaine et en limite ouest du secteur d’étude le long d’une ligne reliant Cherrueix et Carolles.
Tadorne de Belon
Les effectifs maximum sont observés en septembre et octobre 2010 avec des effectifs compris entre 1 300 et 1 400 individus. Les zones principales d’alimentation sont le nord-est du site entre Genêts et Vains, au pied du Mont aux abords du chenal du Couesnon et à l’ouest de la petite baie (entre les herbus et la rive sud du Couesnon).
En juin-juillet, la petite baie peut accueillir la moitié des effectifs de tadornes (parfois jusqu'à 2 500 à 5 000 individus) qui se rassemblent avant la migration vers la mer des Wadden pour y effectuer leur mue. L’origine de ces oiseaux n’est pas connue.
A l’automne, la petite baie peut accueillir jusqu'à la moitié de l'effectif de la baie cette espèce. Le site d’étude recouvre donc une importance majeure pour la conservation de l’espèce à l’échelle de la baie du Mont-Saint-Michel. Les effectifs sont plus faibles en hiver (total Wetlands International de 4 135 tadornes en janvier 2011) sur cette partie mais l'espèce fréquente des zones proches comme le littoral de Dragey et les herbus de Vains et Genêts.
Barge à queue noire
La petite baie est importante pour la Barge à queue noire qui vient régulièrement s'y alimenter (à l'ouest de Tombelaine) ou s'y reposer (aux abords du Couesnon). En octobre, le site d’étude accueillait 100% de l'effectif estimé de la baie (Comptage GONm/Bretagne Vivante, 2011).
Courlis cendré
Le pic d’observation de Courlis cendrés est atteint en janvier, avec un peu moins de 500 individus. Les résultats du Wetlands international indiquent un total de 2 207 Courlis cendrés dans la baie du Mont-Saint-Michel en janvier 2011. Plus d’1/5ème des effectifs de la baie s'alimentent donc sur la zone d'étude en hiver.
Les zones d’alimentation majeures des Courlis cendrés se situent le long du chenal du Couesnon, au pied du Mont-Saint-Michel ainsi qu’à l’est et au nord-est de Tombelaine.
Laridés
Les effectifs de laridés dans la petite baie concernent essentiellement la Mouette rieuse et le Goéland argenté. Les zones de stationnement majeures qui se dégagent sont les abords du chenal du Couesnon, les alentours de Tombelaine et le secteur situé à l’est de cet îlot.
La fréquentation de la petite baie est directement influencée par la présence de l'îlot de Tombelaine, site de reproduction en 2011 pour 493 couples de Goélands argentés, 8 couples de Goélands bruns et 20 couples de Goélands marins. Les stationnements de plus d'un millier de goélands sur la vasière à proximité de Tombelaine sont réguliers (jeunes, immatures et adultes) car c'est une zone de quiétude, par ailleurs inscrite au sein de la réserve de chasse.
La Mouette rieuse stationne également par centaines en période migratoire entre août et octobre.
Grand Cormoran
Un dortoir estival s'établit sur l'îlot de Tombelaine chaque année (jusqu'à une centaine d'oiseaux), les observations de fin d'été sur la vasière sont probablement liées à la présence de ce dortoir proche mais aussi au fait que le secteur soit peu fréquenté et qu’il subisse peu de dérangements. Le reste de l'année, les effectifs sont négligeables en raison de la dispersion vers le site de reproduction (hors baie).
Aigrette garzette
Une colonie de reproduction d’Aigrette garzette s'établit sur l'Îlot de Tombelaine (151 nids en 2011). La fréquentation de la vasière proche en fin d'été (jusqu'à une centaine de jeunes et d’adultes) est donc liée à la proximité de la colonie et à l'accès à la nourriture sur les cours d'eau proches (bras du Couesnon et de la Sée-Sélune).
Echassiers
Les échassiers observés dans la petite baie concernent 2 espèces : La Spatule blanche et le Flamant du Chili.
Le Flamant du Chili est une espèce exotique et sa présence est régulière dans la baie avec 1 individu observé tout au long de l’année (échappé de captivité).
Les effectifs de Spatule blanche en stationnement sont assez faibles dans la petite baie en comparaison avec les dizaines d’individus qui stationnent sur l'ensemble de la baie.
Mais, en dehors des comptages, les escales sont probablement régulières le long du Couesnon, comme en témoignent les observations ponctuelles de quelques oiseaux par les guides de la baie dans la zone située entre Tombelaine et le Mont.
La faune benthique est un maillon essentiel des réseaux trophiques de la baie. Consommant le microphytobenthos, elle contribue également au recyclage de la matière organique issue de la végétation des herbus, et est exploitée par de nombreuses espèces d’oiseaux et de poissons.
L'étude menée par COPRAMEX sur les peuplements benthiques permettra de caractériser les impacts du projet de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel.
Plusieurs campagnes de recensement sur le terrain ont été menées depuis 2009.
Le suivi annuel du franchissement des civelles du nouveau barrage sur le Couesnon se poursuit.
Le bureau Fishpass procède à des pêches d'observation qualitative et quantitative de ces juvéniles d'anguille.
Le suivi des saumons se poursuit. en parallèle des relevés fournis par l’échosondeur installé en avril, des pêches sont effectuées par ASCONIT en amont et en aval du nouveau barrage.
L’anse de Moidrey, un site de 86 ha de prairies humides, a fait l’objet d’une étude d’impact en 2001 afin de juger la faisabilité des aménagements prévus. L’évaluation patrimoniale de la faune des invertébrés étant aujourd’hui primordiale en zone humide, un inventaire des invertébrés terrestres a eu lieu au cours de l’été 2000.
Dix ans plus tard, les premiers aménagements sur le site ont débuté. Cette étude a pour but d’actualiser cet inventaire et d’analyser l’évolution du peuplement d’invertébrés depuis l’état initial. Trois groupes ont été retenus : les Orthoptères (sauterelles, criquets et grillons), les Odonates (libellules) et les Lépidoptères Rhopalocères (papillons de jour).
Dans le cadre des suivis des espèces migratrices dans le Couesnon, le Syndicat Mixte lance une étude sur les populations de saumons.
Le bureau d'études Asconit a, pour ce faire, procédé à l'installation en amont permettant le comptage des individus remontant le fleuve.
Dans le cadre du projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, la digue-route est destinée à être détruite. Ces travaux entraîneront la disparition d’une station (lieu de développement d’une plante) de Crételle hérissée (Cynosurus echinatus), une plante protégée en Basse-Normandie (conformément à l’arrêté du 27 avril 1995 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Basse-Normandie complétant la liste nationale).
Le Syndicat Mixte a donc mis en oeuvre une opération de transfert de cette espèce sur des sites d’accueil
La surveillance des effets des chantiers sur l’environnement inclut des prescriptions portant sur les émissions sonores. En effet, des seuils à ne pas dépasser sont définis par l’arrêté ICPE* du 21 juillet 2003. Si nécessaire, des mesures réductrices seront mises en place pour garantir la quiétude du voisinage des différentes zones de chantier.
Les travaux de construction des ouvrages engendrent des bruits par la présence et le fonctionnement d’engins de chantier, mais également par leurs mouvements sur le site. Afin de s’assurer du respect de la réglementation aux abords des chantiers, un contrôle des niveaux et des émergences sonores a été confié à un bureau d’études spécialisé : ORFEA Acoustique Normandie.
Les équipes d'Hydroconcept étaient sur le terrain pour faire de nouveaux relevés. Après analyse par le Laboratoire Pasteur, des rapports annuels sont transmis au Syndicat Mixte, permettant ainsi de veiller sur la qualité des eaux, notamment durant les phases de chantier.
Dans le cadre du suivi de la qualité de l'eau des analyses sont en cours par les équipes d'Hydroconcept, sous-traitant du Laboratoire Pasteur.
Elles pourront porter sur les paramètres suivant :
Sur site : la température, le pH, la teneur en oxygène dissous, la conductivité électrique, une analyse de la modification de couleur du milieu récepteur sera effectuée au point de rejet de l’anse de Moidrey (point n°2); cette valeur ne doit pas dépasser 100 mg Pt/l.
En laboratoire : les teneurs en hydrocarbures totaux, en pesticides, en azote Kjeldhal, nitrates, nitrites et ammonium, en phosphore total, en carbone organique dissous, en carbone organique total, en chlorophylle.
Le projet du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel aura probablement un impact sur l’environnement et spécialement sur la qualité des eaux. Or, la baie du Mont-Saint-Michel, de par son caractère naturel exceptionnel, entre dans différents champs d’application de politiques de préservation des milieux naturels. Le projet se doit donc de satisfaire et respecter les objectifs environnementaux découlant de ces politiques. Le suivi de la qualité physico-chimique des eaux dans la zone concernée par le projet doit permettrede répondre d’une part aux exigences des arrêtés autorisant le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel aux titres de la loi sur l’eau et la loi relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ; d’autre part aux objectifs de l’étude d’impact réglementaire.
Globalement, trois grandes familles de contraintes pouvant détériorer la qualité des eaux du milieu sont susceptibles de survenir sur le site : · l’apport d’hydrocarbures dû à la grande surface des aires de stationnement et à leur forte fréquentation notamment en période estivale ; · la mise en suspension d’éléments traces due au curage des sédiments du Couesnon ; · un apport d’azote et de produits phytosanitaires venant de l’agriculture présente sur le bassin versant du Couesnon.
Pour la deuxième année, les aménagements de l’Anse de Moidrey ont permis la reproduction du pélodyte ponctué.
Romain CRIOU, biologiste du bureau d’études en environnement ALTHIS, basé dans le Morbihan près de Ploërmel, est le chargé de projet et référant du Syndicat mixte opur le suivi de la population de pélodytes ponctués dans l'Anse de Moidrey.
La période brève de reproduction de ces amphibiens est la seule période opportune à l’observation optimale des populations. Aussi, depuis le 23 février 2006, 11 sorties ont été réalisées sur le site en journée et également la nuit, de façon régulière afin d’obtenir un maximum de données.
La prospection de terrain de jour a eu pour but de localiser et compter les pontes sur l’ensemble du site d’étude. D’autres paramètres comme le taux d’oxygénation des mares, le taux d’ensoleillement, la pente des mares, le pH, la profondeur maximale des plans d’eau ont été relevés.
Ainsi, par comparaison avec l’étude déjà effectuée en 2002 par le CPIE du Cotentin, le suivi actuel permet de mettre en exergue quelques résultats intéressants :
- le nombre de pontes recensées en 2006 est presque 4 fois supérieur aux pontes observées en 2002 ; soit un total de 191 pontes recensées. Une femelle en âge de se reproduire n’effectuant qu’une seule ponte par an (sauf conditions exceptionnelles en fin d’été), nous pouvons donc estimer la population adulte de femelles à ce nombre de pontes.
- 92% des pontes ont été déposées au niveau des nouveaux aménagements (mares et criches) et aucune dans les prairies humides. Ceci confirme le comportement pionnier des mâles pélodytes qui ont effectivement colonisé ces nouveaux espaces.
La durée, très contraignante car très courte, a nécessité la mise en place d'un parc important d'engins et des techniques spécifiques : des pelles marais, des tombereaux à pneus larges, des techniques de circulation et d'extraction particulières du fait du caractère thixotropique de la tangue (liquéfaction des matériaux lorsqu'ils sont soumis à un mouvement par la circulation des engins ou lors de leur extraction, qui a un effet d'enlisement)...
En janvier 2005 ont débuté les premiers travaux liés au rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel. La réalisation des mares pour les pélodytes ponctués est la première mesure du programme environnemental arrêté en 2003 au moment des autorisations de travaux.
Les travaux, dont les études ont été menées par le groupement ANTEA /BRLi/ HYL, ont été réalisés par le groupement d'entreprise GTM / ROL NORMANDIE.
La date butoir a été fixée au 28 février 2005 afin de tenir compte de la période de reproduction du pélodyte qui débute vers la mi-février jusqu'à la mi-avril. Au programme de ces travaux, la réalisation d'une dizaine de mares, entourées de souches et de pierres offrant des abris (cavités) aux pélodytes ponctués.
C'est durant l'hiver 2006 que sera missionnée une expertise pour déterminer si les pélodytes ponctués se sont bien adaptés à leur nouvel environnement.
Dans le cadre de la mise en service future d'un nouveau barrage sur le Couesnon, la prise en compte du franchissement de l'ouvrage par les poissons migrateurs a conduit au lancement d'un suivi des civelles (juvénile d'anguille) à l'amont et à l'aval du barrage.
Une première campagne de suivi permet l’établissement d'un état initial avant la poursuite du suivi de l'évolution des populations sur plusieurs années, pendant le chantier et une fois le nouveau barrage en service.
Le titulaire de ce marché est le bureau d'études Fishpass.
Les informations recueillies sur le terrain permettront de :
1. Connaître les caractéristiques de la migration des civelles au niveau du
barrage de la Caserne ;
2. Quantifier ;
3. Qualifier les civelles franchissant le barrage.